La femme
Qui a décidé, de la pousser à céder
Le pouvoir d’être libre, le pouvoir de décider
Le sexe féminin ouvrier fut concédé
Et l’humanité est gardée, bien attardée
Son rôle est délégué, son pouvoir est légué
L’espèce semi-soumise n’a qu’une liberté narguée
Dénigrer les femmes pour battre des peuples subjugués
Béni qui, a compris, et leur cause l’a fatigué
Qui a osé la priver, du droit de s’aider ?
Objet du plaisir ou objet à féconder ?
De vos vieux mensonges, la logique est excédée
Aux menteurs, une justice ne sera accordée
Qui a désarmé la femme ? Des cris, elle ne brame !
Rendue infâme, elle s’exécute tel un programme
Il valait mieux se jeter dans une flamme
Que de subir et mériter tout le blâme
Qui a lésé l’humanité, fils de dames ?
Cédant aux hommes l’héritage d’une éternité
Est-ce le démoniaque sadisme des hommes
Ou le masochisme d’une fine infirmité
Qui a arraché à la femme sa force dans l’âme
Et destiner l’homme à nous tuer par des armes
On a modifié votre originel pensum
La liberté se réclame, levez-vous Mesdames
Oh Femme, oh mère, sœur, fille, jadis libres mânes
Qui ne conçoit qu’est asexuée votre âme
Est perdu et son âme est déjà consumée
Son temple bientôt détruit, il finira fumée